Bonjour les gens !
Pour commencer, désolée de vous avoir lâchement abandonnés la semaine dernière, mais j'ai été terrassée par un virus mutant de l'espace qui m'avait été refilé par des anglais fourbes ! Merci à Coqilico d'avoir assuré le remplacement du coup.
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Aujourd'hui, premier jeudi du mois ça veut dire... article soin ! (ceux qui ont pensé que samedi soir ils allaient regarder canal+ sont grillés. Oui toi là, je t'ai vu). Aujourd'hui, je vais vous parler d'un incontournable, facile à trouver et très bon marché et qui devrait être présent dans tous les placards de ceux qui veulent du bien à leur cheveux, j'ai nommé :
L'huile de coco
Source |
D'où vient l'huile de coco ?
Elle provient du fruit de la noix de coco, qui elle même pousse dans les zones côtières des régions tropicales.
Elle est extraite par pression mécanique, traditionnellement avec deux grosses pierres et un bœuf qui fait tourner tout ça, mais maintenant on utilise des moteurs j'espère. En tout cas, l'huile de coco qui est bonne pour vos cheveux (et votre peau, mais ce n'est pas le sujet) doit être extraite à froid, à partir du fruit frais, et c'est ce qui va lui permettre de garder toutes ses propriétés.
Voilà la méthode si vous voulez le refaire dans votre jardin (source) |
Attention à ne pas la confondre avec sa sœur très répandue aussi et encore meilleur marché, qu'est l'huile de coprah. Extraite elle aussi de la noix de coco, mais qui a été séchée au soleil, donc qui a souvent moisie ou été contaminée. Il est donc nécessaire pour extraire l'huile de coprah, et pouvoir la conserver, de la soumettre à différents traitements chimiques plus ou moins violents. Du coup, elle n'est pas à proprement mauvaise pour vos cheveux (je l'ai utilisée pendant plusieurs mois, et l'utilise encore le temps de finir ma bouteille), elle est juste moins naturelle et contient moins d'éléments bons pour eux.
Pour info, l'huile de coprah se trouve aussi au rayon frais du supermarché, sous forme hydrogénée, pour faire de la friture (c'est la fameuse végétaline). Celle là, vous l'oubliez complètement pour vos cheveux (et même en cuisine, comme elle est hydrogénée, c'est pas tip top)
A quoi ça ressemble ?
L'huile de coco est solide à température ambiante, enfin, en dessous de 30°C, ce qui chez moi n'arrive pour ainsi dire jamais. Mais du coup, ceux qui habitent dans le sud de l'Europe, voir plus au sud, vous la verrez plus souvent liquide que solide.
Elle est d'un beau blanc nacré à l'état solide et devient transparente, très légèrement jaune lorsqu'elle est liquide.
Elle se distingue surtout de l'huile de coprah par son odeur. Celle-ci étant raffinée et désodorisée, elle ne sent absolument rien. Éventuellement une légère odeur de rance, mais à peine perceptible.
Par contre l'huile de coco a gardé toutes les odeurs et les saveurs de la noix de coco. Si comme moi vous aimez la noix de coco (parmi mes desserts préférés : noix de coco givrée et blanc manger coco ;) ) vous finirez fatalement par ouvrir le pot pour le renifler telle une junkie en manque. D'ailleurs, attendez une seconde, je reviens...
Non, je n'ai pas été renifler mon pot de d'HV de coco. Je suis juste allé le chercher pour vous faire une photo. (bon ok, je l'ai ouvert un peu sur le chemin)
Vous voyez ! (vous sentez ?) |
Elle est aussi un peu granuleuse, comme s'il y avait de la noix de coco rappée dedans (alors qu'en fait non), tandis que l'huile de coprah est beaucoup plus lisse et homogène.
Quelles sont ses propriétés ?
L'HV de coco est une huile émolliente et adoucissante. Elle va donc aider à rendre leur souplesse aux cheveux et va aider au démêlage.
Ce qui la rend intéressante, c'est surtout son affinité particulière avec les cheveux. Des études ont montré (référence des études dans les liens) qu'elle est une des seules huiles (avec l'avocat et l'olive) à pénétrer profondément dans la fibre du cheveux pour le nourrir et le protéger. D'après AZ, c'est du à sa forte concentration en Acide Laurique, un acide gras saturé, (un peu moins de 50%) qui aime bien se lier avec les protéines de nos fibres capillaires.
En entrant ainsi dans la fibre capillaire, elle va la protéger du gonflement du à l'eau lors de la douche ou de la baignade et donc de l'usure que cela entraîne. Elle est ainsi une alliée de poids pour la protection pré shampoing.
D'un autre coté, comme toute les huiles, elle nourrit et retient l'eau nécessaire à l'hydratation des cheveux.
C'est donc une huile idéale pour les cheveux fragiles, secs, abîmés et bouclés/frisés. En plus elle est plutôt légère ce qui va éviter d'alourdir le cheveux et donc de détendre les boucles.
Une petite recette ?
Plus qu'une recette, une utilisation. En pré-poo comme l'appelle Nicolette, soit en pré-shampoing. Ça fait un bail que je l'utilise comme ça, mais plus en soin que de manière régulière comme elle. Je fait ça aussi avant la baignade, avec de l'HV de coco ou du monoï (dont je vous parle le mois prochain)
C'est très simple, le principe est de saturer vos cheveux avec de l'HV de coco pour que l'eau ne puisse pas rentrer et gonfler la fibre. Il suffit de bien répartir une noix d'HV sur toute votre chevelure, sèche, en plusieurs fois si nécessaire. Ensuite, brosser avec une brosse en soie ou en poils de sanglier pour bien répartir. Laisser poser de 20min à une 1h avant de mettre la tête sous l'eau. Si c'est avant shampoing et que vous voulez bénéficier du soin, vous pouvez même le laisser toute la nuit.
Ensuite, aller vous baigner ou faites votre shampoing comme si de rien était. Vous n'aurez même pas besoin d'un AS.
Où la trouver ?
C'est assez facile, vous en trouverez chez tous les la plupart des vendeurs de produits cosmétiques sur le net et dans les boutiques bio pour un prix modique : mon pot de 325ml m'a coût dans les 3€, c'est du bio, commerce équitable et tout ça, mais surtout, ça a une très longue durée de vie parce que ça se conserve bien et on en utilise peu à chaque fois.
Prenez bien garde à prendre le l'huile (ou du beurre de coco, même chose, nom différent) qui soit extra vierge, c'est à dire non traité et non désodorisé, et pression à froid.
Mes sources ?
Bien sûr Wikipedia
Deux pages chez Nicolette
Et en Anglais :
www.hairloss-research.org (qui contient les références des études dont je vous parlais)
Et une autre étude (pdf)
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